La fessée

La Fondation pour l'Enfance lance une nouvelle campagne de sensibilisation TV et Web pour frapper les esprits des parents et leur faire passer le message que "toute violence physique peut avoir un retentissement sur nos enfants".
Selon la Fondation, plus de 50% des parents commenceraient à frapper leur enfant avant l'âge de deux ans, "persuadés par l'éducation qu'ils ont reçue que cela leur est utile et profitable".
Des études, réalisées pour la plupart dans des pays anglo-saxons, nous affirment que les personnes qui ont reçu des fessées lorsqu'elles étaient enfants ont plus de risques de souffrir d'affections mentales à l'âge adulte, que ce soit de désordres comportementaux ou de problèmes d'alcool ou de drogue.
Soufflets, fessées ou même petites tapes sont à proscrire selon les psys, car toute violence envers nos enfants peut avoir des conséquences sur leur santé physique et psychologique.
Trente-deux pays, notamment d'Europe du Nord, ont déjà interdit par la loi ces "violences éducatives ordinaires". La France, pas encore.
Entre adultes, toute violence est un délit, alors pourquoi ne l'est-elle plus quand elle a pour cibles nos enfants ?

La fessée, pour ou contre ?